Il crut apercevoir une personne allongée sur le bas-côté de la voie. La personne la tête vers le haut du terre-plein semblait dormir en chien de fusil...
Il traversa la rue de l'église pour rejoindre la rue des Bains qui était parallèle à la plage. C'était la rue la plus commerçante de la station balnéaire. Elle avait gardé son charme d’antan et son caractère normand. Il se dirigea vers le « Grand Hôtel » avec sa rotonde si caractéristique datant de 1895...
Il était dix heures quand ils quittèrent l'hôtel par la rue des Bains. Ils longèrent le Grand Hôtel et remontèrent la rue Beaumier en direction de la table d'orientation. À mi-hauteur, ils s'arrêtèrent en haut de « l'escalier des cent marches » pour contempler la vue sur la baie...
À mi-hauteur, ils s'arrêtèrent en haut de « l'escalier des cent marches » pour contempler la vue sur la baie. La mer et le ciel étaient d'un bleu d'azur. Seul le cri des mouettes rieuses rompait le silence de ce début de matinée. Ils restèrent quelques minutes en admiration, le souffle coupé, avant d'entreprendre la descente vers la plage...
Pierre partit un peu plus loin sur la plage. Pour l'instant, il rencontrait des débris de bois ou de plastique ramenés par la mer. Il marchait sur des morceaux de coquillages et enfonçait les pieds dans les algues mortes, au-dessus desquelles volaient des petits moucherons. Au fur et à mesure qu'il avançait vers le pied de la falaise, le décor changeait. Le sable était remplacé par des éboulis de pierres et de restes de matériaux plantés de vieux morceaux de ferrailles rouillées...
Il descendit à la plage et loua un transat et un parasol à la société des bains de mer. Ils n'étaient pas neufs. La toile bleue du parasol et celle orange du coupe-vent étaient délavées...
La mer était à marée basse. A intervalles réguliers, des épis de pierres et de béton , recouverts d'algues vertes, s'avançaient dans la mer. Telles des épées affûtées, elles pourfendaient les vagues, créant de part et d'autre des gerbes d'écumes.
Il chemina le long des belles et luxueuses demeures normandes à colombages...
Ils marchaient lentement, car la montée était rude. Au niveau de l'escalier des cent quarante marches, ils s'arrêtèrent pour souffler et contempler la vue sur la baie. Ils s'assirent sur un banc public, juste à côté d'un pin maritime dont les branches flottaient au vent...
Ils marchèrent plus lentement les pieds dans l'eau, en longeant la plage. L'eau était encore fraîche pour la saison ; cela leur apporta un bien-être considérable. En face de la maison Dubonnet, ils rejoignirent la digue promenade, puis la rue des Bains...
La digue promenade Roland Garros était déserte à cette heure ; seuls quelques particuliers promenaient leur chien. Il courut sur le sol goudronné de la digue, puis sur le revêtement de briques rouges de l'allée qui longe la plage, juste devant l'ancien grand hôtel Imbert...
La commissaire Saunié et le lieutenant d'Ormesson ou plutôt Alice et Yann, étaient en train de faire de la randonnée sur l'île de Korcula en Croatie quand le téléphone d'Alice se mit à sonner...
Ils embarquèrent à bord d'une barque usée en bois d'acajou équipée d'un moteur vétuste qui dégageait une fumée noire et sentait l'huile chaude. À l'avant, ils trouvèrent un espace libre où s'asseoir, entre les filets et les caisses à poissons. La barque embarquait de l'eau de mer par bâbord. Cela n'avait pas l'air d'inquiéter outre mesure le pilote...
Ils arrivèrent au port de Dubrovnik trois heures plus tard, en longeant les remparts de la vieille ville. Le marin arrima la barque à un ponton, juste en dessous de la forteresse Saint-Jean. Ils reprirent avec soulagement contact avec la terre ferme...
Ils franchirent la porte d'entrée de la ville et débouchèrent sur la place Luza. Ils contournèrent en son centre la colonne de Roland, symbolisant l'indépendance Croate. Ils empruntèrent l'artère principale, le Stradun, qui traverse la ville d'ouest en est et passèrent, avec leur sac à dos, devant de belles demeures aux façades baroques...
Ils demandèrent à un jeune Croate l'adresse de l'hôtel Argentina. Celui-ci leur conseilla de prendre la petite ruelle avec des dalles blanches qui longe les remparts, du côté de la mer.
Ils trouvèrent facilement l'hôtel à côté de la villa Orsula...
Ils partirent ensemble vers la plage en empruntant le boulevard Boramar. Ils s'arrêtèrent à l'angle de la rue de la Paix. Le studio meublé était au numéro quatre, face à la mer. Il était juste au-dessus de la crêperie l'Insolite et du bar La Rocas...
Il tourna sur sa droite et emprunta l'avenue ombragée Camille Pelletan qui conduit à la plage Boramar. Au milieu de l'avenue, il s'assit à la terrasse du bar le Cantalou pour attendre le propriétaire du meublé. Pour patienter, il commanda un café allongé au barman qui œuvrait derrière un comptoir décoré avec les restes d'une vieille Fiat 500 peinte en bleu et en jaune...
Il se dirigea vers la plage Boramar, à proximité du clocher de l'église Notre Dame des Anges. Une fois installé, il ôta ses chaussures pour aller se baigner. En descendant vers la mer, il se brûla la plante des pieds sur les galets chauds. Une fois dans l'eau, il nagea en crawl vers la bouée jaune qui marquait l'entrée du port d'Avall...
Vers dix-sept heures, Pierre Villié revint d'une randonnée pédestre à Port Vendres. Il avait fait l'aller et le retour dans la journée en passant par le fort Saint Elmes. Il avait visité le port de pêche et la redoute Béar qui domine la ville...
Avec le complexe des « Vaches Noires », Jean-Marc SEVAUX nous offre un roman policier qui mêlent suspense, action et sentiments.
Ayant fait de la côte Fleurie son lieu de villégiature privilégié, il avait à cœur d’inscrire son intrigue dans ces paysages magnifiques qu’il affectionne tant.
Il nous communique dans ses livres, son amour du littoral et sa passion pour les affaires « politico-économiques.»
Le héros Pierre Villié
Pierre Villié, la quarantaine « bien tassée », est journaliste à « La Nouvelle Economie. » Il y travaille depuis bientôt plus de vingt ans. Il a la responsabilité d’animer une rubrique spécialisée dans les affaires économiques. Ses collègues de rédaction l'ont surnommé « le renard argenté » ; sans doute pour sa redoutable capacité à lever les fraudes. D’un physique agréable sans être particulièrement beau ; c’est un homme élégant. Il mesure environ un mètre quatre-vingts. Il est donc plutôt grand. Il présente une légère calvitie sur le haut du crâne. Il a les cheveux poivre et sel ; ce qui ne déplaît pas aux femmes… A ne pas confondre avec l'auteur !